Terres de Guerre Musée Territoire 14-18 - un musée à ciel ouvert par (2 étapes)

Carte de l'itinéraire

De Crapeaumesnil à Vingré, en passant par Noyon et Rethondes, la Ligne Rouge vous propose la découverte d’un véritable musée à ciel ouvert des traces de la première guerre mondiale, autour de l’ancienne ligne de front. Autour de l’ancienne ligne de front, le Musée Territoire 14-18 vous permet d’appréhender plusieurs aspects de ce conflit qui a façonné un paysage et marqué une population... Circuit décrit par Pascal G. (77) en 2014. V0.5 du 27-09-2014 ~~~ La ligne de front, dite stabilisée, a coupé le territoire en deux de septembre 1914 à mars 1917. Au nord la zone occupée par les Allemands, au sud l’arrière front français, entre les deux, la guerre des tranchées et le « no man’s land ». Afin de comprendre cette fracture territoriale, le parcours de la Ligne Rouge vous emmène sur cette ligne de front, de Crapeaumesnil à Vic-sur-Aisne. Suivez les panneaux routiers, et découvrez le réseau des sites de mémoire du musée à ciel ouvert ! DES SITES DE MÉMOIRES 14-18, DES PARCOURS THÉMATIQUES SUR LES TRACES DES POILUS POUR COMPRENDRE LE CONFLIT ... Seul, entre amis ou en famille, partagez cette histoire en parcourant le territoire et la Ligne Rouge, ancienne ligne de front : des visites inédites de carrières, lieu de cantonnements des soldats, des circuits thématiques sur les lieux des conflits et des vidéoguides pour faire revivre la vie à l’arrière et l’occupation allemande dans ces villages dévastés parfois à plus de 80 %. site internet http://www.musee-territoire-1418.fr/ Découvrez également le film réalisé par le Conseil général de l'Oise : "14-18 : L'Oise se souvient : L'Oise dans la Grande Guerre" : http://www.oisetourisme-memoire.com/Actualites/Centenaire-14-18 Renseignements : Office de tourisme Noyon en Sources et Vallées Place Bertrand Labarre - 60400 Noyon Tél. +33 03 44 44 21 88 Fax +33 03 44 93 08 53 contact-tourisme@noyon.fr www.noyon-tourisme.com Office de tourisme de Pierrefonds et du Canton d’Attichy Place de l’Hôtel de Ville - 60350 Pierrefonds Tél. +33 03 44 42 81 44 Fax +33 03 44 42 86 31 ot.pierrefonds@wanadoo.fr www.pierrefonds-tourisme.net Office de tourisme du Pays de la Vallée de l’Aisne 4, rue Saint Christophe - 02290 Vic-sur-Aisne Tél. +33 03 23 55 92 41 accueil.otsi@ccpva.fr www.tourisme-soissons.fr Maison du Tourisme de Chiry-Ourscamp 2 bis Place Saint-Eloi - 60138 Chiry-Ourscamp Tél. +33 03 44 44 03 73 Fax +33 03 44 44 25 86 maison-du-tourisme@cc2v.fr

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    L'histoire du Front de l'Oise à l'Aisne

    L'invasion allemande et la fixation de la ligne de front

    Fin août 1914, la Première Armée allemande envahit l’Oise et le Soissonnais. Elle dépasse Compiègne, puis Senlis et a comme objectif de passer à l’est de Paris afin de participer à l’encerclement des troupes françaises. Mais ces dernières, secondées par les Britanniques, stoppent l’envahisseur lors de la bataille de la Marne (5 au 10 septembre 1914). Les Allemands battent alors à leur tour en retraite et s’arrêtent sur la rive droite de l’Aisne. Du 14 au 20 septembre 1914, les très violents combats qui se succèdent dans le Noyonnais et le Soissonnais n’apportent que peu de changements.

    Tandis que les belligérants reportent leurs espoirs en tentant de se déborder au nord-ouest de Noyon (le début de la « course à la mer »), le front se fixe dans la région pendant 30 mois, sur une ligne jalonnée par Roye, Lassigny, Ribécourt, Autrèches et Soissons. Les populations des localités proches des premières lignes sont évacuées, tandis que les Allemands occupent Noyon et le nord-est du département de l’Oise.

    Une première libération, avant une reprise violente des combats

    Suite au repli allemand sur la ligne Hindenburg en mars 1917, l’Oise est libérée une première fois. Mais tandis que la vie tend à se normaliser avec le retour des civils, les offensives allemandes du printemps 1918 reportent les combats dans la région jusqu’à la fin août 1918. Les différentes batailles qui se produisent au cours de cette période transforment villes et villages, jusqu’alors plus ou moins épargnés, en « pays aplatis ».


    L'Armistice et la lente reconstruction du territoire

    Le 11 novembre 1918, la clairière de Rethondes devient toutefois le symbole de la paix retrouvée avec la signature de l’Armistice.

    L'Oise dans la "Grande guerre"

    Le documentaire "14-18, L'Oise se souvient" a été produit par le Conseil général de l'Oise, les Archives départementales et Oise Tourisme.
    Il retrace les faits qui ont marqué le Département durant ce conflit mondial.
    Source: http://www.oise.fr/reseau/article/view/81360/14-18-loise-se-souvient-loise-dans-la-grande-guerre-le-film

    Pour aller plus loin...

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    Noyon et la Grande Guerre, circuit vidéoguidé

    « Noyon et la Grande Guerre », est un produit touristique utilisant les dernières technologies pour faire découvrir l’Histoire de la Grande Guerre autrement. Ce circuit vidéoguidé de 2,5 km invite les visiteurs à s’immerger dans l’ambiance de Noyon (Oise) pendant la Grande Guerre, à travers les récits de témoins, habitants noyonnais et soldats, et d’images et de documents d’archives inédits. Grâce à son approche innovante, « Noyon et la Grande Guerre » propose une expérience unique, associant petite et Grande histoire pour restituer la vie quotidienne des Noyonnais au rythme conflit mondial : la mobilisation, l’occupation allemande, les bombardements, la reconstruction…

    Le principe ?

    Téléchargez simplement l’application sur votre smartphone ou votre tablette, via l’Apple Store ou le Play Store, ou munissez-vous d’une tablette tactile disponible à l’Office de Tourisme de Noyon en Sources & Vallées et laissez-vous guider !
    Grâce à son positionnement GPS en temps réel, suivez votre progression dans la ville ; la séquence s’activera automatiquement lorsque vous approcherez d’un
    point d’intérêt. Vous souhaitez contrôler vous-même l’activation des séquences ?
    Sélectionnez alors le mode manuel ; un signal sonore vous indiquera que vous êtes arrivé à un point d’intérêt.

    Disponible en français et anglais, l’application comprend également un guide pratique de Noyon et ses environs (sites remarquables, événements, restaurants, hébergements…) afin que les visiteurs profitent au mieux de leur séjour dans le Noyonnais.

    Ce produit a été développé par la Communauté
    de Communes du Pays Noyonnais en partenariat
    avec la société Sycomore, spécialiste guide de
    visite multimédia, basée dans le Val-d’Oise.

    L’application est téléchargeable gratuitement sur
    l’AppStore et le Google Play.

    Les cimetières militaires

    La Nécropole Nationale et le cimetière militaire britannique sont situés au nord, rue du Souvenir Français

    Communauté de Communes du Pays Noyonnais INOVIA

    1435 boulevard Cambronne
    60400 NOYON
    03 44 09 60 40
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    Musée du Noyonnais

    Musée d’art, d’archéologie et d’histoire, le Musée du Noyonnais propose de découvrir la ville, sa formation et son évolution, depuis la période gallo-romaine (1er siècle avant JC) à nos jours.

    Evocation de la vie quotidienne gallo-romaine (objets metalliques, céramiques, stèles funéraires…), affirmation d’une élite brillante (très rare jeu d’échecs du XIe siècle), éléments lapidaires de la cathédrale.

    Les coffres de la fin du XIIe au XVIIe siècles provenant du trésor de la cathédrale constituent un ensemble exceptionnel. A noter également une riche collection de peintures orientalistes de Joseph-Felix Bouchor (1856-1937).

    Ancien Palais Episcopal

    7 rue de l'évêché
    60400 Noyon
    03 44 09 43 41
    site internet
    10:00-12:00 / 14:00-18:00
    novembre->mars 10:00-12:00 / 14:00-17:00
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    Crapeaumesnil - Le Bois des Loges

    Le Bois des Loges, lieu stratégique pour les Allemands

    A partir de la mi-septembre 1914, depuis la région de Noyon, les armées tentent de se déborder en direction du nord-ouest où le front n’est pas encore fixé. C’est le début de « la course à la mer », expression impropre qui désigne ces tentatives successives de manœuvres de débordement. Dans ce contexte, des combats particulièrement meurtriers se produisent entre Beuvraignes et Fresnières. Entre les deux, les Allemands s’emparent de Crapeaumesnil le 1er octobre 1914.

    Ensuite, pendant une semaine, ils s’acharnent en vain à conquérir le bois des Loges, au sud de la commune, ce qui leur aurait permis de mieux dégager la route de Roye. Les positions défendues lors de ces attaques par des soldats français des 16e et 98e R.I. resteront ensuite pratiquement inchangées jusqu’au repli allemand de la mi-mars 1917. Le 16 août 1918, le bois des Loges retient de nouveau l’attention car ce sont cette fois-ci les Allemands qui défendent âprement le site.

    Un parcours 14-18 sur Crapeaumesnil

    Equipé de plusieurs panneaux d’interprétation, ce petit parcours pédestre de 6 km, le plus au nord du Musée Territoire, fait le lien avec la Somme et ses batailles. L’itinéraire proposé, autour du village de Crapeaumesnil, vous emmène sur les traces de ces combattants français et allemands qui se faisaient face dans une éprouvante guerre de position.

    Recueillez-vous devant le monument érigé en hommage aux Poilus et au sous-lieutenant Chapelant, blessé et fusillé pour l’exemple sur son brancard le 11 octobre 1914. Chapelant a été réhabilité par le ministre délégué aux anciens combattants en novembre 2012…

    Office de Tourisme de Noyon en Sources et Vallées

    Place Bertrand Labarre
    60400 NOYON
    03 44 44 21 88
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    Lassigny

    Le cimetière militaire allemand de Lassigny est au sud du village

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    Plessier-de-Roye - La Butte de Plémont

    La Butte du Plémont

    Le front se fixe dans la région de Lassigny à la fin septembre 1914. Les Français conservent Plessier-de-Roye, mais les Allemands ont une position plus avantageuse en occupant la butte du Plémont qui domine les environs du haut de ses 163 mètres. Les troupes du Kaiser, voulant maintenir cet avantage, entreprennent alors de très importants travaux pour renforcer le système défensif de la butte : blockhaus, casemates, abris souterrains profonds garnissent le Plémont et le transforment en forteresse.

    Un an après leur repli, les Allemands reviennent dans la région, à la faveur de leur première grande offensive du printemps 1918. Le 30 mars, ils s’élancent à l’assaut de Plessier-de-Roye et du Plémont. De très violents combats se produisent dans le parc du château et sur les pentes de la butte. Les troupes françaises, au sein desquelles se trouvent des unités déjà couvertes de gloire, comme le 56e B.C.P. (les chasseurs du colonel Driant) ou le R.I.C.M., parviennent finalement à stopper la ruée allemande.

    Lors de leur nouvelle offensive, le 9 juin 1918, les Allemands enlèvent le Plémont, après avoir été retardés par la résistance acharnée des soldats du 4ème Cuirassiers. Les Français reconquièrent définitivement ce secteur le 21 août.

    Un parcours pédestre 14-18

    Au départ de l'église, le parcours de 2,5 km s’organise autour du village de Plessier-de-Roye, en contrebas de la Butte du Plémont. Ce village garde des traces spectaculaires de la violence des combats : ruines imposantes du château Renaissance resté en l’état depuis 1918, façade de l’ancienne église clôturant un cloître donnant accès à l’édifice cultuel reconstruit, plaques commémoratives… Les panneaux et le vidéoguide « la Ligne Rouge » vous expliquent l’importance de ce verrou stratégique, objet de différentes batailles durant le conflit.

    Office de Tourisme de Noyon en Sources et Vallées

    Place Bertrand Labarre
    60400 NOYON
    03 44 44 21 88
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    Thiescourt

    Une région ravagée par le conflit

    Dès la fin du mois d'août 1914, I'armée allemande envahit le département de I'Oise. La bataille de la Marne, du 5 au 10 septembre 1914, permet de stopper la progression de l’envahisseur et l’oblige à se replier. A la mi-septembre 1914, le front se fixe dans le Noyonnais pour une durée de 30 mois. Dans la région de Thiescourt, la guerre de position se caractérise principalement par des bombardements et des duels d’artillerie, tandis qu’épisodiquement le front est animé par des patrouilles et quelques coups de main ayant pour but de ramener des prisonniers.

    A la mi-mars 1917, I'armée allemande se replie sur la ligne Hindenburg qui est établie quelques dizaines de kilomètres plus au nord. Au moment de leur recul, les Allemands appliquent la tactique de la « terre brûlée ». Les villages de la région subissent de nombreuses destructions volontaires. Peu à peu, les habitants, malgré les restrictions et les difficultés matérielles, tentent de reprendre possession des villages et des terres dévastées.

    Un an après leur départ, les Allemands sont de retour. Le 21 mars 1918, leur première grande offensive – baptisée « Michael » - lancée à la jonction des fronts français et britannique, leur permet de progresser très rapidement. Les renforts français, intervenant souvent dans des conditions très difficiles, parviennent à ralentir puis à stopper la progression adverse. Fin mars 1918, le front se stabilise sur des positions assez proches de celles occupées par les deux armées avant mars 1917.

    En juin 1918, une nouvelle offensive permet aux Allemands de s’emparer de la totalité du massif de la Petite Suisse et de s’approcher dangereusement de Compiègne, désormais à 10 km du front. Mais finalement les Français parviennent à les bloquer dans la vallée du Matz.

    A partir du 10 août 1918, les Français passent à leur tour à l’offensive. Après une quinzaine de jours d’âpres combats, la région est définitivement libérée.

    Un parcours de mémoire sur le Massif de la Petite Suisse Picarde

    Le massif de la petite Suisse forme avec ses vallons et collines boisées un véritable obstacle aux déplacements des armées. Un officier français de la 77ème DI notera à propos du massif en avril 1918 : « Le massif de la Petite suisse, en effet, est bien le dernier obstacle naturel qui, sur la rive droite de l'Oise couvre Compiègne et Paris. C'est là qu’il fallait arrêter l’ennemi. »

    Le circuit de 8 km, au départ de l'église de Thiescourt, parcourt ce massif et les panneaux d’interprétation proposés vous permettent de comprendre les combats dans cette zone du front et les usages faits par les armées des carrières souterraines.

    Les cimetières militaires

    La Nécropole Nationale et le cimetière militaire allemand sont situés à proximité de l'église.

    Office de Tourisme de Noyon en Sources et Vallées

    Place Bertrand Labarre
    60400 NOYON
    03 44 44 21 88
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    L'Abbaye de Chiry-Ourscamp

    Un monument meurtri par la Grande Guerre

    L’abbaye cistercienne Notre-Dame d’Ourscamp fut fondée en 1129 par l’évêque de Noyon Simon de Vermandois. Vendu comme bien national en 1792, le domaine accueille ensuite une fonderie en 1823 qui fait place très rapidement à une filature. En 1863, cette filature est considérée comme l’une des plus belles fabriques de coton de France. A la veille de la guerre, elle fait travailler 558 employés et ouvriers.

    Après la fixation du front, à la mi-septembre 1914, le site se trouve à 2 km derrière la première ligne allemande. Des fantassins allemands relevés du front viennent s’y reposer et les bâtiments conventuels et industriels servent à entreposer du matériel. L’artillerie française bombarde épisodiquement le hameau d’Ourscamp. Le 15 février 1915 un obus atteint l’usine textile et le feu se propage immédiatement.

    L’incendie dure trois jours, détruisant une grande partie de la filature ainsi que des bâtiments monastiques dont il ne subsiste aujourd’hui que la grande façade des bâtiments de Gesvres et de Lorraine, les ruines spectaculaires de l’ancien chœur et l’infirmerie (ou Salle des morts) qui date du XIIIème siècle. Après la fin du conflit, la filature n’est pas reconstruite car les indemnités des dommages de guerre servent à la construction de la sucrerie d’Eppeville dans la Somme.

    Un lieu d'accueil touristique 14-18 : la Maison du Tourisme des Deux Vallées

    A la Maison du Tourisme des Deux Vallées, découvrez un espace dédié au Musée Territoire 14-18. Expositions temporaires, informations pratiques, et départs de circuits de randonnées mémoires dans les environs. En face, la visite de l’abbaye vous fera découvrir les ruines de l’abbatiale et la chapelle du XIIIe siècle.

    Grâce au vidéoguide « la Ligne Rouge », revivez les temps forts des combats aux alentours.

    L'Abbaye de Chiry-Ourscamp

    Visite libre de l’abbaye :
    Tous les jours sauf le lundi, 09:00-12:00 et 14:00-18:00
    Visite guidée :
    - de la Toussaint à Pâques : dimanche à 15h (départ de la librairie)
    - de Pâques à la Toussaint : tous les jours (sauf le lundi) à 10:30
    - juillet et août : 10:30 et 15:00

    Maison du tourisme des Deux Vallées

    Place Saint Eloi
    60138 Chiry-ourscamp
    03 44 44 03 73
    www.tourismedesdeuxvallées.fr
    mercredi et vendredi : 9:30-12:30 et 14:00-18:30.
    Samedi et dimanche : 9:00-12:30 et 14:00-18:30
    fermé en janvier
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    Machemont - les carrières de Montigny

    Un site de mémoire 14-18

    Les carrières, essentiellement ouvertes aux XVIIIe et XIXe siècles pour l’extraction de la pierre de taille, sont immédiatement utilisées par les combattants des deux camps. Les unités aménagent à l’intérieur des cantonnements, des postes de commandement, des postes de secours, des cuisines ou encore des chapelles.

    Coordonnées GPS : 49.520068,2.87805

    Elles s’intègrent aux systèmes défensifs des armées par des tranchées, tandis que les Allemands en prolongent certaines par des tunnels.

    Dès septembre 1914, après la fixation du front, les carrières de Montigny abritent des soldats français.

    De cette période subsiste des traces rupestres et des aménagements qui font du site un lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale.

    Une visite passionnante

    Aux carrières de Montigny, un parcours extérieur et des visites guidées vous font découvrir ce lieu de mémoire 14-18 : sculptures, inscriptions, bas-reliefs, reconstitution d’une tranchée, animations…

    Pour prolonger la découverte

    Parcours depuis la Mairie de Machemont : suivez les 8 panneaux et découvrez au gré de votre balade l’histoire locale et les différents bâtiments typiques de cette commune.

    Pour ceux qui souhaitent approfondir la thématique des carrières, un circuit de 24 km au départ de Montigny relie plusieurs sites des environs dans le massif dit de la « Petite Suisse Picarde »

    http://www.musee-territoire-1418.fr/Parcourir/A-pied/Circuit-des-carrieres

    Site des carrières de Montigny

    Association la Machemontoise
    03 44 76 43 22
    06 74 20 34 20
    www.lescarrieresdemontigny.fr
    Visite des Carrières de Montigny : les jeudis, vendredis, samedis et dimanches en juillet et août, les samedis et dimanches en juin et Septembre (ouverture du site à 14h et départ de la visite à 14h30).

    Maison du Tourisme de Deux Vallées

    2 bis Place Saint-Eloi
    60 138 Chiry-Ourscamp
    Tél 03 44 44 03 73
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    Cambronne-les-Ribécourt

    La Nécropole Nationale de Cambronne-les-Ribécourt est située sur la N32

    La borne Vauthier du Pont du Matz

    La borne Vauthier, située entre Thourotte et Cambronne-les-Ribécourt, matérialise la position du front le 18 juillet 1918.

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    Thourotte - le parcours Saint-Gobain

    Sur les ruines de la Grande Guerre, une renaissance industrielle

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les actionnaires du groupe Saint-Gobain-Chauny souhaitent reconstruire, en un seul lieu, deux usines détruites lors des combats dans l’Aisne.
    Après prospection, leur choix s’arrête en 1919 sur le territoire de la commune de Thourotte, village rural bénéficiant des axes de communications (chemin de fer, route et surtout canal nécessaire au transport du sable) mais aussi d’espace dont le groupe avait besoin pour l’implantation d’une usine et de trois cités d’habitations.

    C’est ainsi que naît la glacerie de Chantereine, avec l’aide des fonds de reconstruction pour dommages de guerre, projet en grande partie réalisé en moins de trois ans, de 1920 à 1923.
    Cette arrivée modifie profondément la visage de cette commune : quadruplement de la population sur un peu plus d’une décennie, arrivée d’un cinéma couplé à un hôtel-bain-douche, d’une coopérative, d’une chapelle, d’un groupe scolaire privé, de maisons pour célibataires, d’un dispensaire, etc. Autant de marques du paternalisme industriel de l’époque.
    Au total, 525 maisons d’habitations sont construites dans un ensemble de cités-jardins hiérarchisées et dotées de l’eau courante et de l’éclairage privé et public. Inaugurées en 1923 par le ministre des régions libérées, Monsieur Reibel, usine et cités représentaient modernisme et renaissance d’une région fortement ravagée par plusieurs années de guerre.

    Un parcours d'interprétation sur la cité Saint-Gobain

    Le parcours d'interprétation de la Cité Saint-Gobain, vous propose de redécouvrir ce patrimoine industriel du territoire au sortir de la Grande Guerre. Huit panneaux présentent une période importante de l'histoire de la commune de Thourotte : l'implantation d'une usine et de sa cité ouvrière.

    Cette boucle pédestre de 2 km dans Thourotte, au départ de la Mairie, permet de partager et de sauvegarder la mémoire collective du territoire.

    Maison du Tourisme de Deux Vallées

    2 bis Place Saint-Eloi
    60 138 Chiry-Ourscamp
    03 44 44 03 73
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    Tracy-le-Mont - sur les sentiers de la Grande Guerre

    Un village à 1,5 km de la ligne de front de l'Oise

    À la veille de la Première Guerre mondiale, Tracy-le-Mont est un village dynamique de 1 899 habitants. Au hameau d’Ollencourt, 7 usines et ateliers, mondialement connus pour leurs exportations de brosses de luxe, emploient près de 2 000 personnes. Envahie par les Allemands le 31 août 1914, la commune redevient définitivement française le 13 septembre 1914. Mais le cœur du village ne se situe qu’à 1,5 km des premières lignes. Il devient, à partir de 1915, la cible de plus en plus fréquente des obus allemands, à tel point que les autorités militaires décident d’évacuer tous les habitants au mois d’août de la même année.

    Après leur relève des tranchées, les combattants français viennent trouver pour quelques jours un peu de quiétude dans les maisons encore plus ou moins habitables de la commune. Ce secteur du front est à plusieurs reprises le théâtre de combats particulièrement violents. Les Français, au cours de leurs attaques du 21 au 24 décembre 1914 ont plus de 2 200 hommes mis hors combat. Leurs attaques les plus importantes se produisent en juin 1915. Elles ont pour but de supprimer le saillant de Quennevières. Pour un gain de terrain de seulement 1 km de long sur 500 m. de large, les pertes françaises s’élèvent à 7 905 hommes hors combat et environ 4 000 hommes côté allemand. En dehors, de ces assauts, ce secteur du front demeure assez pénible à tenir : les premières lignes sont souvent bombardées par l’artillerie de tranchée tandis qu’au Bois Saint-Mard et à ses abords une guerre des mines éprouve les fantassins, constamment à la merci d’une explosion souterraine.

    En mars 1917, les Allemands se replient sur la ligne Hindenburg et les civils commencent à réintégrer Tracy. Mais à la faveur de leurs offensives du printemps 1918, les troupes du Kaiser reviennent à proximité du village. Les positions se stabilisent sensiblement à hauteur de l’ancien front. Les Français repoussent définitivement les Allemands de la région le 18 août 1918.

    A la fin de la guerre, les usines et deux tiers des maisons sont détruites. Le village est très marqué. Un siècle plus tard, sa population est toujours inférieure à celle d’avant 1914…

    Depuis 1920, suite au regroupement des cimetières du front et des tombes éparses, la commune de Tracy-le-Mont accueille une nécropole militaire nationale où reposent aujourd’hui 3 200 soldats morts pour la France.

    Un circuit mémoire de la Nécropole aux carrières

    Là où aujourd’hui on fauche les blés, c’est la mitraille qui fauchait les vies. Ce circuit est un hommage aux combattants mais aussi aux civils traçotins qui ont été tués pendant la guerre. Long de 6,2 km, il présente de nombreux aspects de la vie quotidienne durant le conflit, sous la forme de panneaux explicatifs et de silhouettes de soldats grandeur nature.

    Départ de la Mairie de Tracy-le-Mont

    Points forts à découvrir : le champ de bataille, l'arrière, l'infirmerie, le lavoir, le cimetière, les monuments édifiés pour les morts durant la guerre …

    Tout au long du parcours, qui vous mènera successivement à travers le village, les bois, le plateau puis les galeries souterraines de la carrière de la Maison du Garde, vous découvrirez des traces variées et parfois surprenantes laissées par les soldats français : maison reconvertie en poste de secours et agrémentée sur sa façade par un quatrain destiné à remonter le moral des blessés, lavoir construit par les Poilus, monument érigé pendant la guerre, boyau de communication remis en état, ou encore carrière souterraine réaménagée en casernement…

    Office de tourisme de Pierrefonds et du Canton d’Attichy

    Place de l’Hôtel de ville
    60350 Pierrefonds
    03 44 42 81 44
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    Carlepont - le parcours des Zouaves 1/2

    Les Zouaves, des soldats très présents dans la Grande Guerre

    Afin de renforcer les troupes françaises, la France a fait venir quelques centaines de milliers de soldats de ses colonies : Marocains, Algériens, sénégalais, habitants du mali et de Djiboutis. Entre 1914 et 1918, l’Armée d’Afrique du Nord envoie 300 000 soldats combattre en Europe (190 000 Maghrébins et 110 000 Européens). Sur le Front de l’Oise, l’apport des troupes d’Afrique du Nord a été décisif lors des grandes batailles, celle du Mont Renaud notamment. Peu de témoignages subsistent de ces hommes qui ont quitté leur pays pour combattre en France dans des conditions souvent difficiles et très éloignées de leur environnement quotidien.

    Un vidéoguide pour appréhender leur engagement (disponible à l'automne 2014)

    Cuts et Carlepont, deux communes ayant été le théâtre de violents affrontements durant la Grande Guerre, conservent des traces de l’implication des troupes d’Afrique dans les combats.

    Le parcours des Zouaves vous invite à appréhender la Première Guerre mondiale à travers le regard d’un soldat des colonies envoyé sur le Front de l’Oise. Equipé d’une des tablettes mises à disposition par l’Office de Tourisme de Noyon en Sources et Vallées, ou bien de votre smartphone, découvrez les différents aspects de son expérience de la guerre marquée par les épreuves : l’arrivée en France, la dureté des combats, le déracinement, la victoire et la lente reconnaissance du rôle des zouaves dans les combats…

    Grâce aux récits de témoins et à un recueil d’images inédites, parcourez Carlepont et plongez-vous dans le quotidien des Zouaves pendant la Grande Guerre.

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    Cuts - le parcours des Zouaves 2/2

    Les Zouaves, des soldats très présents dans la Grande Guerre

    Afin de renforcer les troupes françaises, la France a fait venir quelques centaines de milliers de soldats de ses colonies : Marocains, Algériens, sénégalais, habitants du mali et de Djiboutis. Entre 1914 et 1918, l’Armée d’Afrique du Nord envoie 300 000 soldats combattre en Europe (190 000 Maghrébins et 110 000 Européens). Sur le Front de l’Oise, l’apport des troupes d’Afrique du Nord a été décisif lors des grandes batailles, celle du Mont Renaud notamment. Peu de témoignages subsistent de ces hommes qui ont quitté leur pays pour combattre en France dans des conditions souvent difficiles et très éloignées de leur environnement quotidien.

    Un vidéoguide pour appréhender leur engagement (disponible à l'automne 2014)

    Cuts et Carlepont, deux communes ayant été le théâtre de violents affrontements durant la Grande Guerre, conservent des traces de l’implication des troupes d’Afrique dans les combats.

    Le parcours des Zouaves vous invite à appréhender la Première Guerre mondiale à travers le regard d’un soldat des colonies envoyé sur le Front de l’Oise. Equipé d’une des tablettes mises à disposition par l’Office de Tourisme de Noyon en Sources et Vallées, ou bien de votre smartphone, découvrez les différents aspects de son expérience de la guerre marquée par les épreuves : l’arrivée en France, la dureté des combats, le déracinement, la victoire et la lente reconnaissance du rôle des zouaves dans les combats…

    Grâce aux récits de témoins et à un recueil d’images inédites, parcourez Cuts et plongez-vous dans le quotidien des Zouaves pendant la Grande Guerre. Vous découvrirez avec ce parcours la Nécropole de Cuts et ses tombes musulmanes.

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    Nampcel - l'abri du Kronprinz

    L'Armée allemande et le Kronprinz à Nampcel

    A partir de la mi-septembre 1914, le village de Nampcel se situe sur l’immédiat arrière-front allemand, à moins de 3 km de leurs premières lignes. Assez rapidement, la 18e D.I. allemande, qui occupe le secteur, décide de construire, à proximité de la sortie sud-ouest du village, un Poste de Commandant à l’épreuve de l’artillerie adverse.

    Les Allemands abandonnent cet abri lors de leur repli de mars 1917, puis le réoccupent à partir du 31 mai 1918. Juste avant la reconquête de Nampcel par les Français le 20 août 1918, le Kronprinz de Bavière y aurait séjourné, d’où cette appellation actuelle, l’abri du Kronprinz.

    Un impressionnant poste de commandement

    En 1926, André Ventre, l’un des responsables de la commission nationale des vestiges et souvenirs de guerre, n’hésitera pas à écrire à propos de cet abri : « Le P.C. du Kronprinz de Bavière est un des vestiges les plus importants et les mieux conditionnés de tout le front. »

    Situé en bordure d’un chemin de terre, cet abri a été encastré à la base du versant abrupt du plateau. L’emplacement, judicieusement choisi, le protégeait des tirs directs de l’artillerie. De forme rectangulaire, la construction mesure 32,8 mètres de long, 10 mètres de large et 6 mètres de haut. Elle comprend un rez-de-chaussée et un étage qui est surmonté par une terrasse.

    A chaque niveau, un couloir donne accès à des pièces qui avaient des fonctions variées : salle à manger, bureaux, chambres, etc. Ce P.C. a été construit en pierres de taille de gros appareil provenant des maisons détruites au cours des combats de 1914. Mais il se trouve considérablement renforcé par des plafonds constitués de rails métalliques sur lesquels du ciment armé a été coulé. Le même procédé a été utilisé pour la chape de la terrasse qui atteint une épaisseur de 2 mètres ! De l’intérieur, les occupants avaient également accès à 3 abris souterrains.

    L’abri est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1999. L’association Pour la Restauration de l’Abri du Kronprinz (APRAK) , fondée en 2009, œuvre actuellement pour la restauration de ce P.C. qui est encore aujourd’hui l’un des vestiges les plus imposants de la Grande Guerre.

    A proximité

    Cimetières militaires allemands de Nampcel et de Moulin-sous-Touvent

    Office de tourisme de Pierrefonds et du Canton d’Attichy

    Place de l’Hôtel de ville
    60350 Pierrefonds
    03 44 42 81 44
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    Moulin-sous-Touvent

    Cimetière militaire allemand

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    Autrêches : sur les traces du 35e RI

    Un village détruit à plus de 95 %

    Moins de quatre semaines après la déclaration de guerre, des éléments de la Ire Armée allemande traversent Autrêches, le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne, les Français tentent de reprendre le village. Le 14 septembre, les fantassins des 35e et 42e R.I. y parviennent temporairement. Dès le lendemain, de très violents combats s’engagent pendant plus d’une dizaine de jours et se généralisent à tout le secteur. Fin septembre 1914, lorsque le front se stabilise, les Allemands conservent le cœur du village ainsi que Chevillecourt, tandis que les Français occupent Hautebraye, le hameau le plus au sud de la commune. Dès lors, pendant plus de 29 mois, les ennemis se font face. Les très fréquents bombardements, de part et d’autre, détruisent la plus grande partie des habitations de la commune.

    Lors de leur repli sur la ligne Hindenburg en mars 1917, les Allemands abandonnent le village. Mais, après plus d’un an de répit, Autrêches se retrouve sur la ligne de front, à partir du 1er juin 1918. L’offensive déclenchée par les Français le 18 août 1918 leur permet de reconquérir définitivement la région

    Le bilan de la guerre est désastreux : le village est détruit à plus de 95 %. Les maisons, l’église et le château ne sont plus que ruines. La reconstruction, effectuée grâce aux dommages de guerre, sera lente.

    Sur les traces du 35e RI

    Le parcours « Sur les traces du 35ème R.I. » est une boucle pédestre de 7 km. Cette ballade pédagogique à travers le village et la campagne d’Autrêches est adaptée à tous les âges. Elle vous invite à retourner sur les pas du 35ème Régiment d’Infanterie, particulièrement engagé dans les combats de la seconde quinzaine de septembre 1914. Vous découvrirez aussi ce que pouvait être la vie et la survie de ce village pendant l’occupation allemande. Cet incontournable circuit pédestre, des lieux de batailles aux monuments commémoratifs, rend hommage aux combattants de toutes origines, tombés pour leur patrie, tout en vous permettant d’apprécier le patrimoine architectural et naturel du village.

    Office de tourisme de Pierrefonds et du Canton d’Attichy

    Place de l’Hôtel de ville
    60350 Pierrefonds
    03 44 42 81 44
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    Vingré - circuit des Fusillés

    Une affaire emblématique dès décembre 1914

    Le 27 novembre 1914, à la suite d’un violent bombardement, une patrouille allemande assaille une tranchée française. Surprise à l’heure de « la soupe », une demi-section du 298e R.I. qui occupe la tranchée se replie, à l’instar de son sous-lieutenant. Peu après, elle contre-attaque et regagne son emplacement initial. Mais ce recul momentané, finalement assez banal, est signalé à la division. Le général de Corps d’armée et le général de division, très mécontents des échecs offensifs à répétition dans ce secteur, et désireux d’affermir leur toute nouvelle autorité puisqu’ils ont été nommés quinze jours auparavant, veulent faire des exemples. Le conseil de guerre spécial du régiment se réunit le 3 décembre et rend sa sentence à 19 heures 30. Sur les 24 hommes accusés d’abandon de poste en présence de l’ennemi, 6 sont condamnés à la peine de mort. Il s’agit des soldats Blanchard, Quinault, Gay, Pettelet, Durantet et du caporal Floch. Le lendemain, à 7 heures 30, les 6 hommes sont fusillés au hameau de Vingré.

    La réhabilitation et la mémoire des fusillés pour l'exemple

    Ces exécutions pour l’exemple avaient durablement choqué les combattants du 298e R.I. Après la guerre, ils parviennent à mobiliser l’opinion publique et leur campagne est relayée par la Ligue des Droits de l’Homme ou encore par le journal l’Humanité . La Cour de Cassation, saisie de l’affaire, se prononce le 29 janvier 1921. Elle « casse et annule » le jugement du 3 décembre 1914, réhabilitant ainsi la mémoire des 6 fusillés.

    Les anciens combattants du 298e R.I. font ensuite ériger un monument qui est inauguré le 5 avril 1925. Les noms des 6 fusillés, à la manière d’un chemin de croix, sont aussi individuellement gravés sur les maisons du hameau de Vingré. A côté de chaque patronyme, l’Association Soissonnais 14-18 a placé une photographie du fusillé ainsi que le texte de sa dernière lettre rédigée avant de mourir. En face du monument, le visiteur découvrira une cave où les condamnés passèrent sans doute leur dernière nuit.

    Un circuit pour comprendre la justice militaire

    « L’affaire des fusillés de Vingré » vous permet de découvrir et de comprendre le fonctionnement de la justice militaire au début de la guerre. Cent ans plus tard, la question de la réhabilitation des fusillés reste d’actualité, en continuant à susciter de nombreux débats…

    Office de tourisme du pays de la Vallée de l’Aisne

    4 rue Saint Christophe
    02290 Vic-sur-Aisne
    03 23 55 92 41
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    Carrières de Confrécourt

    Au cours de cette guerre des tranchées, les soldats ont trouvé un important refuge stratégique dans les carrières proches du front.

    Venez visiter l’une de ces carrières et retrouvez les témoignages et sculptures laissés par les soldats qui l’ont habitée.

    Renseignements pratiques

    Visites guidées :

    1er dimanche du mois de mars à septembre avec l’Association Soissonnais 14-18

    Tous les vendredis à 14h00 de mai à septembre, en anglais, rendez-vous à la Croix Brisée à Nouvron Vingré

    Renseignements et réservation obligatoire : Office de Tourisme de Vic-sur-Aisne Tél : 03 23 55 92 41

    Office de tourisme du pays de la Vallée de l’Aisne

    4 rue Saint Christophe
    02290 Vic-sur-Aisne
    03 23 55 92 41
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    Ambleny

    Nécropole Nationale du Bois Robert

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    Vic-sur-Aisne

    Un village à l'arrière du front de l'Aisne

    Le bourg de Vic-sur-Aisne, seulement occupé quelques jours par les Allemands dans le contexte de la bataille de la Marne, est définitivement repris par les Français le 12 septembre 1914. Après la stabilisation des positions, au cours de la seconde quinzaine du mois de septembre, il se situe sur l’immédiat arrière-front français, à 2 kilomètres des premières lignes.

    Le château, avec son donjon du XIIe siècle, devient rapidement un Q.G. divisionnaire. La commune, assez fréquemment bombardée par l’artillerie allemande, abrite de nombreux services d’intendance chargés de ravitailler le front en nourriture, matériel et munitions. En sens inverse, les soldats blessés transitent par l’ambulance de Vic-sur-Aisne avant d’être envoyés dans les hôpitaux de l’intérieur.

    Des circuits sur les traces de la Grande Guerre

    Vic sur Aisne est un lieu de départ pour différents circuits sur les traces de la Grande Guerre.

    Le parcours de l'ancienne voie ferrée

    Ce parcours de 7 km sur site propre est accessible en vélo ou à pied.
    Le départ s'effectue à la Vache noire, à la sortie de Vic-sur-Aisne vers la Nationale N31.

    Avec le parcours de l’ancienne voie de chemin de fer vous aborderez le rôle de la logistique pendant la Première Guerre mondiale et l’importance de l’Intendance qui avait fait sienne cette observation : « les soldats combattent quelquefois, mais ils mangent tous les jours. » Cette voie ferrée et l’Aisne servirent au transport des munitions, de la nourriture et du matériel qui étaient notamment débarqués à Vic-sur-Aisne pour être ensuite acheminés en direction du front.

    Le circuit des Poilus

    Randonnée pédestre de 14 km sur les traces des poilus, au départ de la Mairie de Vic-sur-Aisne

    http://www.musee-territoire-1418.fr/Parcourir/A-pied/Sur-les-traces-des-poilus

    La randonnée Sur les traces des Poilus associe la découverte de beaux villages à celle, émouvante, du patrimoine de la Première Guerre mondiale, qui a tant marqué les habitants de cette région. A travers les vallées et les plateaux boisés, en passant devant des monuments commémoratifs et d’anciennes fermes monastiques, cette longue ballade de 14 km faire fera prendre l’air du Soissonnais.

    A voir sur le circuit des Poilus :

    Château et donjon remarquable de Vic-sur-Aisne
    Eglise de Vic-sur-Aisne (12e-16e)
    Site boisé de Chapeaumont
    Eglise, fontaine Ste-Anne de St-Christophe-à-Berry
    Monuments aux Fusillés à Vingré
    Carrières de Confrécourt (site 14-18)
    Eglise romane de Berny-Rivière
    Lavoir à Berny-Rivière

    Le circuit Anne Morgan

    Circuit routier Anne Morgan de 82 km entre Blérancourt, Soissons, Vic-sur-Aisne et Coucy-le-Château

    Le circuit Anne Morgan rend hommage à cette riche héritière américaine, qui s’installe à Blérancourt après le repli allemand de mars 1917. Elle vient avec son organisation en aide aux populations civiles (remise en culture, création de magasins et de centres de distribution, aide sanitaire et sociale, création de foyers, de garderies, de bibliothèques…). Le circuit de 70 km relie les communes concernées par l’action du Comité Américain pour les Régions Dévastées dans le secteur du Soissonnais et permet de découvrir cette histoire.

    La Nécropole Nationale

    Située au nord du village de Vic-sur-Aisne

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    Coeuvres-et-Valsery - circuit des chars de l'offensive de juin 1918

    Les dernières batailles de la Grande Guerre en juin 1918

    Le 27 mai 1918, à la suite d’un bombardement inouï alimenté par 1 158 batteries, les Allemands s’élancent à l’assaut du Chemin des Dames et atteignent le jour même la vallée de l’Aisne. En 4 jours, leur progression de plus de 50 kilomètres les amène à Château-Thierry. Face à cette situation très critique, le Q.G. français décide alors d’engager pour la première fois sur un champ de bataille, mais dans des conditions très difficiles, un nouveau char d’assaut léger fabriqué par Renault : le FT 17.

    Le 31 mai, 31 chars FT 17 s’élancent depuis Dommiers pour contre-attaquer sur Chaudun. Ils provoquent des mouvements de panique parmi les unités allemandes, mais ne sont pas soutenus par les fantassins de la Division Marocaine, épuisés par les combats de la veille. Du coup, leur charge n’aboutit à aucun résultat notable, mais elle marque tout de même le premier enrayage de l’offensive allemande.

    Sur les traces des chars, en vélo

    Le parcours de 20 km, en voiture ou à vélo, propose de découvrir les paysages et monuments du patrimoine local qui ont été plongés au cœur des combats de la Grande Guerre durant quatre ans.
    Cette partie du Pays de la Vallée de l’Aisne, composante du Soissonnais, est parsemée de plateaux entrecoupés de profondes vallées où se nichent châteaux, églises, monuments commémoratifs, fermes et abbayes monastiques. A la hauteur des champs de batailles, un promontoire vous permettra de comprendre les différentes phases des combats.

    Office de tourisme du pays de la Vallée de l’Aisne

    4 rue Saint Christophe
    02290 Vic-sur-Aisne
    Tel : 03 23 55 92 41
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    Rethondes - espace découverte musée territoire 14-18

    Le village de Rethondes, lié l'histoire de l'Armistice

    Le nom de Rethondes est associé à la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918. La veille, le Maréchal Foch et le Général Weygand viennent se recueillir dans l’église de ce village et assister à la messe, moment de recueillement commémoré aujourd’hui par une plaque.

    Le lendemain, à la onzième heure, du onzième jour, du onzième mois de l’année, l’église de Rethondes est la première à sonner le carillon à l’annonce de l’armistice. Les cloches ont sonné si fort et si longtemps que deux des trois existantes se sont fêlées. Elles ne seront remplacées qu’en 1930.

    En 1917, sur proposition du conseil municipal, des rues du village sont renommées pour porter le nom de soldats morts Pour La France.

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    La Clairière de l'Armistice

    Un lieu discret pour la signature de l'armistice en 1918

    Située dans la forêt domaniale de Compiègne et mondialement connue, la clairière de l’Armistice est l’un des lieux les plus marquants de la Grande Guerre car elle symbolise le tout début du retour à la paix. En effet, les plénipotentiaires allemands, peu après 5 heures du matin le 11 novembre 1918, signent l’armistice dans la voiture-bureau 2419 D du maréchal Foch. Dans l’attente de la conclusion du traité de paix (28 juin 1919), l’armistice prend effet 6 heures plus tard. Il met fin aux combats, qui depuis le début du conflit, avaient tué 9 millions de soldats.

    L'AMÉNAGEMENT DE LA CLAIRIÈRE COMME SITE DE MÉMOIRE

    En 1922, le site est aménagé par l’architecte Magès qui crée une allée de 250 mètres de long se terminant par un rond-point de 100 mètres de diamètre au centre duquel se trouve la « Dalle Sacrée ». Les emplacements des wagons de Foch et des plénipotentiaires allemands sont aussi matérialisés sur le sol par des dalles en granit. Un abri financé par un riche donateur américain, Henry Arthur Fleming, permet d’accueillir, en 1927, le célèbre wagon qui commençait à se détériorer dans la cour des Invalides à Paris.

    L'UTILISATION DU MÊME LIEU POUR L'ARMISTICE DE 1940

    Hitler s’installe, le 21 juin 1940, à la place occupée dans le wagon par le maréchal Foch presque 22 ans plus tôt ; la délégation française ayant été introduite, il n’y demeure que cinq minutes, le temps de faire lire, en allemand, le préambule du projet de convention d’armistice lequel sera signé le 22 à 18h50 par le colonel-général Keitel et le général Huntziger. Quelques jours après les Allemands entreprennent d’effacer toutes les traces de « l’affront » de 1918. Le célèbre wagon part en Allemagne tout comme les différents monuments méthodiquement démontés, à l’exception de la statue de Foch.

    Aujourd'hui, découvrez un site symbolique et un musée

    En 1950 la clairière de l’Armistice retrouve l’aspect qu’elle avait en 1940, à la différence près qu’un « wagon frère » a repris l’identité de la voiture 2419 D détruite en avril 1945 en allemagne. Chaque année, la clairière accueille une cérémonie commémorative nationale présidée par de hautes personnalités. Outre le wagon, deux salles présentent aux visiteurs une riche documentation et de nombreux objets relatifs aux deux grands conflits mondiaux.

    Grâce au vidéoguide « la Ligne Rouge », suivez l’histoire d’Augustin, journaliste, et redécouvrez la clairière de 1914.

    Musée de l'Armistice

    route de Soissons
    60200 Compiegne
    03 44 85 14 18
    www.musee-armistice-14-18.fr
    avril->15 septembre 10:00-18:00
    15 septembre->avril tous les jours sauf le mardi 10:00-17:30
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    Longueil-Annel - la Cité des bateliers

    La Grande Guerre et les canonniers

    Entre 1914 et 1917, la batellerie participe aussi à l'effort de guerre. L'Armée et la Marine Française décident de transformer quelques péniches en véritables porte-canons sur l'Oise à des fins logistiques et d'appui-feu. C'est un moyen simple de disposer d'un canon mobile facilement dissimulable et qui peut déplacer d'importantes quantités de munitions au plus près de la ligne de front.

    En plus de ces péniches, le service des constructions navales prépare, au début de 1915, les plans de canonnières à faible tirant d’eau, pour circuler sur les rivières et les canaux du Nord et de l’Est. Ainsi huit canonnières à canons de 140 mm sont construites à Brest et Lorient.

    Les canonnières font du tir indirect. La rapidité de leur tir (3 coups par pièce et par minute) et leur longue portée, entre 13 et 15 kilomètres, les rendent particulièrement précieuses pour des bombardements sur les arrières. Voilà pourquoi la Cité des Bateliers est située Avenue de la Canonnière à Longueil-Annel !

    La Cité des Bateliers à Longueil-Annel

    Découvrez un musée original et ludique sur la vie des mariniers, dans une maison-musée et une péniche à Longueil-Annel sur le canal latéral à l'Oise.

    La visite de la maison-musée relate l’histoire de la batellerie dans l'Oise, et particulièrement à Longueil-Annel, on y retrouve l'évolution du métier et des conditions de vie du marinier.

    La deuxième étape, le bateau-musée nommé Freycinet, illustre le quotidien du marinier. Une reconstitution idéale des différents évènements qui rythmaient non seulement le travail mais également la vie du marinier, comme les chargements de marchandises, la vie d'itinérant mais aussi des informations sur le rôle des canonnières pendant la Grande Guerre.

    Le vidéoguide « Ligne Rouge » vous présentera en image la vie des soldats canonniers et leur rôle pendant le conflit.

    Cité des bateliers

    59, avenue de la Canonnière
    60 150 Longueil-Annel
    03 44 96 05 55
    www.citedesbateliers.com
    Fermé le lundi
    Fermé en janvier
    15 avril->14 octobre : 10:00-19:00
    15 octobre->14 avril
    - du mardi au vendredi : 13:00-18:00
    - 10:00-18:00 : le WE et pour les groupes sur réservation
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    Vignemont - cimetières

    Nécropole nationale et cimetière allemand

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    Lataule - circuit des chars de la bataille du Matz

    La Bataille du Matz en juin 1918

    Au début du mois de juin 1918, à la suite des offensives allemandes du printemps, les lignes françaises forment dans l’Oise un saillant qui pourrait menacer les flancs des positions allemandes dans les secteurs de Montdidier et de Villers-Cotterêts. Les Allemands décident alors de supprimer ce saillant pour aligner leur front.

    Le 9 juin 1918, après une préparation d’artillerie de quelques heures seulement, mais qui est alimentée par 616 batteries tirant principalement des obus toxiques, 13 divisions allemandes s’élancent sur un front de 40 km entre Montdidier et Noyon. Pendant deux jours les Français reculent pratiquement jusqu’à l’Aronde. Mais le 11 juin, avec 4 divisions appuyées par des chars lourds, le général Mangin contre-attaque notamment sur Courcelles, Méry et le Bois de Genlis. Cette contre-attaque qui parvient à regagner un peu de terrain, ruine les espoirs allemands et met fin à la bataille du Matz.

    Un circuit sur les traces des chars

    L’association « Juin 18, mémoire des chars » propose un circuit historique de 75 km sur la contre-offensive Mangin du 11 juin 1918 qui s’est déroulée sur le plateau situé entre Méry-la-Bataille et Ressons-sur-Matz.
    Une variante de 4 km 300 existe au départ de la Mairie de Lataule

    A pied ou à vélo, le parcours complet de 75 km vous emmène à travers 17 communes concernées par l’engagement des chars en juin 1918 : monuments commémoratifs, cimetières militaires, panneaux d’interprétation et pupitres de localisation des chars jalonnent le parcours. En complément, le vidéoguide « la Ligne Rouge » pourra vous faire revivre l’intensité de cette bataille.

    Voici également le descriptif des 2 circuits vélo au départ de la Mairie de Méry-la-Bataille :
    - circuit de 17km
    http://picardie.tourinsoft.com/upload/MEDIA_d29a192b-600e-4960-aee5-bbee63f60aee.pdf
    - circuit de 24,5km
    http://picardie.tourinsoft.com/upload/MEDIA_de302fe9-0eec-4db0-8e29-4a16b5fc5151.pdf

    Voici également le descriptif des 2 circuits vélo au départ de la Mairie de Méry-la-Bataille :

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À propos du projet

Développée à l'occasion du concours Géoportail 2013, cette application vous invite à revisiter les moments de la Grande Guerre au plus près du terrain.

1914–2014 retour sur la Grande Guerre

Alors que la commémoration des cent ans de la Grande Guerre s'annonce dans un contexte à la fois de collecte des documents et de mise en scène renouvelée par les nouvelles technologies,

Dans le cadre du tourisme de mémoire, Terres de Guerre souhaite mettre en place une plateforme de publication susceptible de rassembler divers itinéraires de poilus et d'ouvrir cette espace à la créativité d'artistes afin qu'ils puissent y créer des contenus spécifiques.

Terres de Guerre souhaite également intégrer des cartes pédagogiques et interactives afin de présenter le développement tout au long de la guerre des principales batailles sur le territoire. le site veut également en s'appuyant sur les photographies aériennes historiques de l'IGN montrer la cicatrisation et la transformation du paysage de la guerre jusqu'à aujourd'hui.

Terres de Guerre ambitionne enfin d'intégrer dans un agenda géolocalisé tous les événements et commémorations qui auront lieu dans chacune des régions pour le centenaire.

Une application nouvelle d'un projet ancien

La société Geonef édite depuis 2011 le projet Itinéraires de Voyages qui permet à chacun de raconter ses périples sur une carte sous forme d'itinéraires d'étapes. Malgré son nom, ce projet ne se limite pas au tourisme et vise également les itinéraires culturels, les promenades et visites guidées. Terres de Guerre en est en la spécialisation sur le thème de la guerre.

Mais l'histoire est encore plus ancienne : en 2010, l'application Carthistoire avait été lauréate du concours Géoportail 2010 dans la catégorie tourisme & culture. Réalisée par le fondateur de Geonef, elle présentait sur la carte des faits historiques de la Révolution française, conjointement à une frise chronologique dans une animation automatique du temps. Sur le même thème, Terres de Guerre prend une autre approche, moins scientifique et plus personnifiée pour présenter l'Histoire.

Crédits

Cette application est éditée, développée et hébergée par la société Geonef. Elle est notamment l'oeuvre de Jean-François Gigand [jf@geonef.fr] et de Laurent Sanlaville [laurent.sanlaville@gmail.com].

La photo d'en-tête du site est un panorama de Verdun issu de Wikipédia.

Le contenu de l'itinéraire Offensive des Cent jours est issu de Wikipédia ainsi que de photographies issues de http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/aout18.html et http://dvole.free.fr/quierzy/q3.htm

Images de Notre Mère la guerre provenant de la bande dessinée éponyme de Maël et Kris aux éditions Futuropolis.

Léon Viven librement inspiré du récit proposé par le musée de la grande guerre du pays de Meaux.

Paroles de Poilus extrait du CD Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front 1914-1918 édité par Frémeaux & associés

Cartographie